Les travaux de la 2ème édition des journées nationales de la biologie médicale ont été lancés ce mercredi et ce jusqu’à jeudi à Lomé sur le thème : « biologie médicale au Togo, défis et stratégies ». Les acteurs du domaine vont échanger sur les nouveaux outils et les avancées technologiques enregistrées en matière de la médecine.
Selon le Professeur Salou Bonéro, président du comité d’organisation, ces journées sont une occasion pour les praticiens de la biologie médicale de se retrouver pour mettre à jour leurs connaissances et améliorer leurs pratiques pour une meilleure santé de la population. Dans la même occasion, certains acteurs du domaine recevront des distinctions honorifiques pour leur engagement au quotidien dans ce travail malgré les faibles moyens qu’ils ont.
« Aujourd’hui, il est clair qu’on ne peut pas envisager de médecine sans la biologie médicale. Nous sommes incontournables car déjà quelqu’un qui arrive aux urgences à l’hôpital, les premiers réflexes c’est de lui demander directement rapidement des analyses de laboratoires afin d’infirmer ou confirmer les hypothèses des diagnostics pour savoir de quoi il souffre. Avec tout ce qu’il y a comme nouvelles technologies avancées, il est important que nous nous retrouvions pour apprendre et échanger », a indiqué le Professeur Salou.
Au total 200 biologistes venus des différentes régions économiques du Togo prennent part à ces journées nationales des biologistes. Les exposants sont au nombre de six partenaires et une association pour les hémophiles qui constituent également une préoccupation importante pour la population.
« Aujourd’hui, il est clair qu’on ne peut pas envisager de médecine sans la biologie médicale. Nous sommes incontournables car déjà quelqu’un qui arrive aux urgences à l’hôpital, les premiers réflexes c’est de lui demander directement rapidement des analyses de laboratoires afin d’infirmer ou confirmer les hypothèses des diagnostics pour savoir de quoi il souffre. Avec tout ce qu’il y a comme nouvelles technologies avancées, il est important que nous nous retrouvions pour apprendre et échanger », a indiqué le Professeur Salou.
Au total 200 biologistes venus des différentes régions économiques du Togo prennent part à ces journées nationales des biologistes. Les exposants sont au nombre de six partenaires et une association pour les hémophiles qui constituent également une préoccupation importante pour la population.
Les discussions porteront sur trois sous-thèmes notamment le mangement de la qualité aux laboratoires, la gestion des risques et des épidémies et les maladies non transmissibles.
La conférence inaugurale de ces journées a porté sur les défis et stratégies de la biologie médicale et la situation sanitaire du pays.
Pour le conférencier, le Professeur Didier Ekouévi, pour résoudre l’ensemble des problèmes sanitaires que le Togo rencontre, on a besoin de la biologie médicale qui va agir à trois niveaux notamment le niveau de diagnostic, le niveau de la prévention et le niveau thérapeutique pour améliorer la prise en charge thérapeutique des patients.
La conférence inaugurale de ces journées a porté sur les défis et stratégies de la biologie médicale et la situation sanitaire du pays.
Pour le conférencier, le Professeur Didier Ekouévi, pour résoudre l’ensemble des problèmes sanitaires que le Togo rencontre, on a besoin de la biologie médicale qui va agir à trois niveaux notamment le niveau de diagnostic, le niveau de la prévention et le niveau thérapeutique pour améliorer la prise en charge thérapeutique des patients.
« Nous allons présenter les défis qui se résument également en trois points à savoir la formation et cela nécessite du personnel chargé de la formation qualifiée, mais malheureusement, le Togo a à peine 14 médecins biologistes, ce qui est assez peu ; le 2ème défi, c’est la couverture sur le plan sanitaire, nous avons à peu près 355 laboratoires au Togo, mais 50% sont dans la région maritime et à Lomé, ce qui fait qu’il y a une insuffisance en matière de couverture ; le 3ème défi, c’est le cadre réglementaire qu’il faut complètement respecter, le code de santé publique de 2009 qu’il faut également respecter », a-t-il précisé.
« En termes de stratégies, c’est que la biologie va évoluer au cours des prochaines années, car nous irons vers les diagnostics beaucoup plus rapides, ceux qui se seront fait beaucoup plus en 10 minutes. La biologie va changer où nous allons utiliser des micro-appareils pour pouvoir avoir des diagnostics au bout de 10 minutes. Notre système sanitaire a évolué vers ce qu’on appelle aujourd’hui les big data c’est-à-dire les données massives qui vont progresser vers la prise des décisions et il faut que les autorités nous aident à avoir toutes les spécialités et le grand défi, c’est d’avoir des laboratoires 5 étoiles pour que les Togolais puissent avoir de bons diagnostics et améliorer leur prise en charge », a-t-il conclu.
Le représentant du ministre de la santé et de la protection sociale, le professeur Ahoefa VOVOR, a salué cette initiative qui cadre bien avec la vison du gouvernement, celle d’améliorer les conditions sanitaires des populations.
Service de Communication du MSPS