La coopération entre le Togo et l’OIT a accouché un projet. L’initiative est baptisée : « Des options pour un financement durable de la protection sociale, y compris le système de couverture maladie universelle». Un atelier d’échanges sur les interventions dudit projet s’est tenu mercredi à Lomé pour favoriser sa mise en œuvre concertée.
Cet atelier vise à présenter le projet à celles-ci et de recueillir leurs avis en termes de pertinence des interventions programmées. Le processus d’extension de la protection sociale en santé à toute la population a pris son envol depuis quelques années au Togo. Cet engagement est marqué par plusieurs interventions significatives mises en œuvre aussi bien au niveau institutionnel qu’opérationnel avec notamment la mise en place de l’Assurance Maladie Obligatoire des Agents de l’Etat, depuis 2012, gérée par l’Institut National d’Assurance maladie (INAM).
D’ici 2025, le gouvernement togolais ambitionne atteindre une couverture santé de 60%. Pour y parvenir, les autorités togolaises ont décidé d’étendre cette couverture aux autres couches de la population, la loi n° 2021-022 du 18 octobre 2021 instituant l’assurance maladie universelle (AMU) en République togolaise a été adoptée.
Ainsi l’atelier de ce jour vise spécifiquement, à partager le contenu du projet avec les participants, afin d’analyser la pertinence des actions programmées pour au final valider ses produits et activités.
Selon Mme Dr Mamessilé Aklah ASSIH-AGBA, ministre déléguée en charge de l’accès universel aux soins les principaux produits attendus dans le cadre de la mise de ce projet sont nombreux. « Il s’agit (i) des options pour l’accroissement du financement de la protection sociale sont adoptées; (ii) les capacités des acteurs y compris les partenaires sociaux sont renforcés en financement et extension de la protection sociale : (ii) une étude actuarielle du système d’assurance maladie universelle est réalisée; (iv) la conception du système d’assurance maladie universelle est améliorée pour faciliter la couverture des travailleurs de l’économie informelle notamment les femmes. Afin d’obtenir une large adhésion au projet et une synergie d’actions lors sa mise en œuvre, les différents produits et interventions doivent être discutés avec les différentes parties prenantes. C’est dans ce sens que le présent atelier est organisé et je tiens vivement à vous remercier pour votre mobilisation », a-t-elle laissé entendre dans son discours d’ouverture de l’atelier.
« S’inscrivat dans cette dynamique, le bureau régional de l’OIT a élaboré en 2021, une stratégie régionale de protection sociale en Afrique dont l’objectif est d’appuyer les Etats pour accélérer l’extension de la couverture de protection sociale. Le projet dont il est question aujourd’hui, fait partie de ce vaste effort de l’OIT sur le continent afin de mettre en place ces différents dispositifs de protection sociale », a précisé Fédéric Lapeyre, Directeur bureau-pays de l’OIT.
Il faut souligner que les différents produits et interventions seront discutés avec les différentes parties prenantes pour favoriser une mise en œuvre concertée du projet.
Service de Communication du MSHPAUS