Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique élabore et assure la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de santé publique
A cette fin, il élabore les programmes d’amélioration de la couverture sanitaire, ainsi que les stratégies de prévention et de lutte contre les grandes endémies en mettant en place des mécanismes appropriés de renforcement de l’hygiène publique et de contrôle des établissements de santé et leurs démembrements.
Il veille à la permanence et la continuité du fonctionnement des services de santé et assure un accès facile et équitable aux soins de santé.
Il coordonne tous les programmes et actions visant à la protection de la santé de la jeune fille, de la mère et de l’enfant, à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies transmissibles et non transmissibles, aux infections sexuellement transmissibles et au VIH/SIDA.
Le ministre de la santé veille à la protection sociale des agents publics et des travailleurs, y compris ceux des professions libérales, des secteurs informel et agricole.
Il organise, en collaboration avec les ministres et autres institutions concernés, la gestion des retraites et des pensions ainsi que celle des mutuelles de sécurité sociale, de santé et des assurances sociales.
Le ministre de la santé crée et anime, en liaison avec le ministre chargé du travail, le cadre national de sécurité et de santé au travail. A cet effet, il entreprend des actions de surveillance, de protection et de promotion de la santé au travail, tous secteurs confondus. Il met en place les institutions ainsi que la législation y afférentes. Il assure le fonctionnement et le contrôle de toutes les structures intervenant dans cette matière.
Le ministre de la santé suit les accords internationaux dans les domaines de la santé et de la protection sociale et veille au respect des engagements souscrits.
Dans le cadre de l’exercice de ses attributions, le ministre de la santé et de la protection sociale a autorité sur les services qui lui sont directement rattachés, les services de l’administration centrale du ministère et les services extérieurs.
Il peut disposer des services à compétences partagées.
Le ministère de la santé exerce la tutelle sur les organismes et institutions rattachés ci après :
– les centres hospitaliers universitaires (CHU Sylvanus Olympio, Campus, Kara) ;
– l’hôpital psychiatrique de Zébé ;
– les centres hospitaliers régionaux (CHR Lomé-Commune, Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara-Tomdè, Dapaong) ;
– l’institut national de santé publique (INSP) ;
– l’institut national d’hygiène (INH) ;
– le laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments (LNCQM) ;
– la centrale d’achat des médicaments essentiels et génériques (CAMEG) ;
– le centre national et les centres régionaux de transfusion sanguine (CNTS, CRTS) ;
– le centre national et les centres régionaux d’appareillage orthopédique (CNAO, CRAO) ;
– les écoles nationales des auxiliaires médicaux (ENAM Lomé et Kara) ;
– l’école nationale des aides sanitaires (ENAS de Sokodé) ;
– les écoles nationales des sages-femmes (ENSF Lomé et Kara ;
– le centre de formation en santé publique (CFSP) de Lomé ;
– le centre de prise en charge de la drépanocytose ;
– l’institut national de cancérologie ;
– le comité sectoriel santé VIH/SIDA ;
– la commission budgétaire (CB) ;
– l’observatoire des ressources humaines en santé (OBRHS) ;
– le comité de coordination inter agence (CCIA) ;
– le comité de bioéthique pour la recherche en santé (CBRS) ;
– le secrétariat permanent du plan national de développement sanitaire (SP/PNDS) ;
– la cellule de coordination des projets et programmes (CCPP).