Lomé, la capitale togolaise accueille du 25 au 28 février 2025, la huitième réunion de l’Alliance chimio prévention du paludisme saisonnier. Organisé par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en collaboration avec plusieurs partenaires, le rendez-vous permettra aux participants venus d’Afrique subsaharienne et du reste du monde, de faire le bilan de la lutte et de définir de nouvelles stratégies de coopération en vue de l’accélération de l’élimination du paludisme d’ici 2030.
Le paludisme reste l’une des principales causes de morbidité et de mortalité dans notre pays et dans la région subsaharienne en général. Malgré des progrès significatifs dans la lutte contre cette maladie, notamment avec la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide, le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et le nourrisson, l’utilisation de molécules efficaces pour la prise en charge des cas, et plus récemment la vaccination contre le paludisme, cette maladie demeure un défi sanitaire majeur. Ce défi est particulièrement préoccupant pendant la saison des pluies, où le risque d’infection est considérablement accru.
C’est dans ce contexte que la Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) devient un outil stratégique essentiel pour la réduction de l’incidence du paludisme, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans, qui sont les plus vulnérables. La CPS a démontré son efficacité, et je suis heureux de constater que, grâce à cette rencontre, nous avons l’opportunité de partager des connaissances, des expériences et de bonnes pratiques afin d’optimiser cette stratégie et d’envisager son extension pour protéger également les enfants d’âge scolaire.
« Le gouvernement togolais, sous la direction du Président de la République, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a fait de la lutte contre le paludisme une priorité. A travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), nous avons mis en place des actions concrètes et soutenues pour assurer une couverture maximale des différentes interventions, notamment celle de la CPS qui fera l’objet d’échange durant ces quatre (04) prochains jours. Cette stratégie a sans aucun doute permis de sauver de nombreuses vies, et nous continuerons à l’améliorer en nous appuyant sur les avancées scientifiques et les résultats des recherches. Nous devons, ensemble, poursuivre nos efforts pour intensifier la couverture de la CPS, renforcer les capacités des équipes de santé de première ligne et garantir une meilleure adhésion des communautés aux mesures de prévention.». a déclaré le secrétaire général, Dr Kokou Wotobe représentant Monsieur le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo à la Cérémonie d’Ouverture de la Rencontre de l’Alliance CPS à Lomé.
Pour le représentant de l’OMS au Togo par intérim, Dr Diallo Amadou Bailo, la CPS qui consiste en l’administration intermittente d’un traitement antipaludique curatif aux enfants exposés à un risque élevé de paludisme grave dans les zones de transmission saisonnière, a été recommandée par l’Organisation mondiale en 2012. «Cette approche s’est révélée efficace et rentable », a-t-il déclaré à l’ouverture.
Le Togo est engagé pour soutenir toutes les initiatives visant à améliorer la santé des populations. Il est question de renforcer le partenariat en posant des bases solides afin qu’un jour, le paludisme puisse être éliminé de façon durable le paludisme.
Service de Communication du MSHP
