consultation régionale sur la délégation des taches dans l’offre des services de planification familiale

consultation régionale sur la délégation des taches dans l’offre des services de planification familiale

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn
  Pour appuyer les neufs pays du Partenariat à renforcer et à améliorer les efforts en cours pour booster l’accès et l’utilisation des services de PF à travers la délégation / le partage des tâches
  Lomé la capitale du Togo sert de cadre à une rencontre sous régionale consultative sur la délégation des tâches dans l’offre de services de SR/PF et sur l’harmonisation de la nomenclature et l’ancrage des directions en charge de la Santé de la Reproduction et Planification Familiale. Cette rencontre atelier est organisé conjointement par l’OMS, l’UCPO, l’OOAS et l’UNFPA pour appuyer les neufs pays du Partenariat à renforcer et à améliorer les efforts en cours pour booster l’accès et l’utilisation des services de PF à travers la délégation / le partage des tâches. Il s’agira par ailleurs d’une plateforme d’échanges de bonnes pratiques et de leçons apprises dans l’amélioration des services de Santé de la Reproduction et de la Planification Familiale pour en assurer le passage à l’échelle.
  La pénurie de ressources humaines dans les services de santé est largement reconnue comme une menace pesant sur l’amélioration de l’accès aux services de SSR y compris la PF et par conséquent sur la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la santé. S’y ajoutent certaines politiques nationales restrictives relatives aux rôles des travailleurs de santé des catégories de niveau inférieur et intermédiaire et des acteurs communautaires, qui limitent l’accès à des méthodes de contraception efficaces. Pour faire face à cet important défi, de nombreux pays mettent déjà en œuvre la délégation / le partage des tâches permettant ainsi aux catégories de niveau inférieur et intermédiaire et aux acteurs communautaires de contribuer à l’offre de services de PF. Toutefois ces expériences, qui ont fait l’objet d’évaluations et de documentation par le Population Council, Palladium Group, MSI, et PSI, et dont certaines ont aussi été partagées par l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) lors du Forum de bonnes pratiques organisé par l’Organisation Ouest Africaine pour la Santé (OOAS) en juillet 2015, sont pour la plupart mises en œuvre à petite échelle.
  En décembre 2012, l’OMS a publié à l’attention des pays, des recommandations intitulées “Optimisation des rôles du personnel de santé par la délégation des tâches pour améliorer l’accès aux interventions de santé maternelle et néonatale” et fondées sur des données factuelles afin de faciliter l’accès universel aux interventions essentielles et efficaces en matière de santé maternelle et néonatale, grâce à l’optimisation des rôles du personnel de santé tout en maintenant la qualité et la sécurité des services. Quarante-huit recommandations portant sur les méthodes de contraception qui peuvent être fournies, en toute sécurité et de manière efficace, par plusieurs catégories d’agents de santé à différents niveaux ont été formulées.
  Le présent atelier est organisé conjointement par l’OMS, l’UCPO, l’OOAS et l’UNFPA pour appuyer les neufs pays du Partenariat à renforcer et à améliorer les efforts en cours pour booster l’accès et l’utilisation des services de PF à travers la délégation / le partage des tâches. Il s’agira par ailleurs d’une plateforme d’échanges de bonnes pratiques et de leçons apprises dans l’amélioration des services de SR/PF pour en assurer le passage à l’échelle.
  L’harmonisation sera utile, car elle permettra une parfaite compréhension à chaque fois que les pays se réunissent pour des partages ou des activités communes ou au cours des visites d’échanges. Pour arriver à cette harmonisation dans la sous région, des experts de tous les programmes et directions sectorielles se réunissent donc, sous l’accompagnement des partenaires qui ont une ouverture holistique de tous les programmes de santé dont la tête de file reviendra à l’OMS qui est incluse dans la présente consultation. En effet, à chaque fois que les programmes se retrouvent entre eux, chacun voudra être s’érigé au rang de direction. Ce qui risque de bouleverser les organisations ministérielles à chaque fois qu’un programme émerge. Mesdames et messieurs, chers participants, nous attendons de vos réflexions à ce sujet.
  Le présent atelier organisé conjointement par l’OMS, l’UCPO, l’OOAS et l’UNFPA pour appuyer les neufs pays du Partenariat de Ouagadougou à renforcer et à améliorer les efforts en cours pour un meilleur accès et une meilleure utilisation des services de Planification Familiale à travers la délégation et le partage des tâches est bien salué.
  « Pour notre pays, nous nous sommes lancé dans la délégation des tâches à divers niveaux comme aux Agents de Santé Communautaire (ASC) en leur permettant d’offrir les injectables des produits contraceptifs. Ceci nous permet de palier les difficultés liés à l’accessibilité géographique puisque l’ASC est dans sa communauté, l’accessibilité financière puisque l’offre est gratuite et l’accessibilité culturelle car le service est rendu par son frère. Chers participation est concluante puisque la part du Couple Année Protection produit par cette approche.
  Notre expérience positive profite à beaucoup de pays car dans notre esprit de partage nous avons accepté la visite des pays frère dont 3 sont à la présente réunion de concertation. La documentation produite par rapport à la délégation de tâches aux ASC pour la Planification Familiale est diffusée à plusieurs niveaux et sa capitalisation a permis de l’institutionnaliser au Togo ».
  A déclaré le Professeur Gado NAPO-KOURA, secrétaire général du ministère de la santé à l’ouverture des travaux
  « Devant cette situation, les pays ont réfléchi et concentre aujourd’hui le peu de ressources disponibles sur les pratiques reconnues meilleures comme la planification familiale, les Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence dont les taux de réduction de la mortalité maternelle sont respectivement de 25 et de 30% ; la Prévention de la Transmission Mère Enfant PTME ou mieux son élimination et d’autres encore. Devant l’insuffisance des ressources humaines qualifiées, los pays ont pensé aussi à la délégation des tâches pour que l’offre de nos divers services de santé soit à l’échelle et donc en profite à toute la population quelque soit l’endroit où elle se trouve. Bien encadrée, ces délégations de tâches portent de bons fruits. Nous vous rassurons de notre disponibilité à accompagner de bout en bout cette initiative pour le bien des populations ». A indiqué Dr Lucile IMBOUA, Représentante résidente de l’OMS au Togo.
  Joignant leur voix à celle de l’OMS, M. Rodrigue NGOUANA et Dr AIssa BOUWAYE, respectivement, représentant de l’unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou et représentante du Directeur Général de l’OOAS ont réitéré leur engagement à s’investir dans l’amélioration de la santé de la reproduction à travers plusieurs projets en faveur des populations.
   Les pays du Partenariat de Ouagadougou présents à cette consultation vont partager leurs expériences avec leurs homologues. La santé maternelle est un gage de développement. Bien entretenu, elle augmente la productivité du pays. Malheureusement, la santé de ce binôme mère-enfant regorge des difficultés énormes et de tout ordre qui empêche de réduire les taux élevé de mortalité et de morbidité et suivre la tendance demandée par les OMD dont la fin de l’échéance pour la réduction n’est que de 1,1 % pour l’Afrique au Sud du Sahara. L’Afrique fait face à d’énormes défis pour cerner les problèmes de santé de la mère et de l’enfant.  Ceci est principalement du à l’insuffisance de ressources financières qui se retentit sur les besoins en ressources humaines et matérielles.
Service de communication du MSPS