
Le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Professeur Tchin DARRE à ouvert ce 14 août 2025, la deuxième réunion ordinaire de l’année 2025 du Comité National de Coordination du Secteur de la sante (CNC-SS). Cette deuxième réunion ordinaire de l’année 2025, devra permettre aux membres dudit comité de marquer un arrêt pour faire, non seulement le suivi des recommandations issues de la première tenue le 18 mars 2025, mais aussi de jauger du niveau d’atteinte de nos programmes à travers des présentations et communications prévues à cet effet.
« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. C’est en m’inspirant de cette citation d’Henry Ford, que je voudrais saluer et féliciter tout un chacun de nous pour sa disponibilité et son engagement à accompagner le secteur de la santé dans sa mission noble, celle d’œuvrer pour l’amélioration de la santé de la population ». A déclaré le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Professeur Tchin DARRE à l’ouverture des travaux.

La première présentation a porté sur le rapport de performance 2024 du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique. En effet, le cadre de suivi des interventions du secteur de la santé recommande le suivi des progrès réalisés par rapport aux objectifs fixés, l’identification des forces et des faiblesses, et la formulation de recommandations pour l’amélioration continue. Les échangent sur le rapport de performance 2024 du ministère de la santé et de l’hygiène publique s’inscrivent dans cette logique et visent à partager les résultats issus de la 3ème année de mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2023-2027, et à réfléchir sur les défis et les stratégies pour les relever.
Quant à la deuxième communication, elle a porté sur les défis des ressources humaines dans le secteur de la santé au Togo et surtout sur l’état des lieux et stratégies de développement des ressources humaines en santé sur la période 2024-2027.Les ressources humaines (RH) en santé sont un enjeu majeur, car elles constituent le cœur de tout système de santé. La disponibilité, la qualité et la répartition équitable du personnel de santé sont essentielles pour garantir l’accès aux soins, la qualité des services et l’efficacité du système de santé dans son ensemble.
Il s’agit à travers cette communication d’informer les membres du comité sur la situation actuelle des ressources humaines en santé au Togo (dans le secteur public), les défis auxquels le système fait face (formations initiale et continue, recrutement et fidélisation, utilisation efficace des ressources, adaptations aux évolutions, etc.) et les stratégies prévues pour les adresser sur la période 2024-2025.

La troisième communication axée sur la problématique des envenimations par morsure de serpent au Togo : évolution sur la prise en charge sur les trois dernières années a pour objectif d’informer les membres du comité sur la situation épidémiologique des envenimations par morsures de serpent au Togo, les activités menées par le programme en charge en 2024 et 2025, les résultats obtenus, les défis et perspectives, les solutions et pistes d’amélioration de la prise en charge des cas.
Les envenimations par morsures de serpent constituent un problème de santé publique majeur au Togo (2500 à 4000 cas de morsures de serpents sont enregistrées chaque année avec un taux de létalité d’environ 2%).
La quatrième communication parle du rôle du secteur privé dans l’offre de soins au Togo : état des lieux, défis et perspectives. Le secteur privé joue un rôle essentiel dans l’offre de soins, complétant et diversifiant les services de santé publics. Il intervient dans la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation. Il s’agit à travers cette communication de donner un aperçu de l’état des lieux du secteur privé de la santé du Togo, les défis auquel il est confronté, les perspectives et les conditions de succès des interventions du secteur privé aux côtés du secteur public.
Le professeur Tchin DARRE a inviter les régions et les districts à tenir régulièrement les réunions du démembrement du Comité National de Coordination du Secteur de la Santé (CNC-SS) et à transmettre les comptes rendus (des districts aux régions et des régions au niveau central). Il a également les services porteurs des communications à tirer profit des échanges, des suggestions et des recommandations et à œuvrer pour leur mise en œuvre. Il a par ailleurs inviter le secteur privé à faire preuve de diligence pour construire avec le secteur public, quel que soit le niveau de la pyramide sanitaire, un cadre de dialogue constructif, à sortir des préjugés et constats souvent non justifiés pour la recherche de solutions au renforcement de la contribution du secteur privé à l’amélioration de la santé de la population, et à faire de la redevabilité vis-à-vis de l’administration sanitaire, non pas une option, mais une obligation de mission publique déléguée.
Comité National de Coordination du Secteur de la sante (CNC-SS) est un organe de coordination composé des acteurs de tous les niveaux de la pyramide sanitaire, des partenaires techniques et financiers et des organisations de la société civile qui se réunit quatre fois par an, donc une fois par trimestre dans le but d’évaluer les réalisations sanitaires et d’identifier les goulots d’étranglement ou obstacles à lever.