du dépistage gratuit pour sensibiliser la population sur les ravages de l’hépatite B

du dépistage gratuit pour sensibiliser la population sur les ravages de l’hépatite B

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  Enfin de poser les bases d’une lutte durable, il est organisé gratuitement un dépistage de l’hépatite B à l’Institut National d’Hygiène le 23 Novembre 2016. Cette opération, prévue pour accueillir 200 personnes s’est vue débordée par la demande, emmenant l’institution à revoir à la hausse les prévisions. Au total 467 personnes ont été dépistées gratuitement,  démontrant ainsi la volonté manifeste des populations de connaitre leur statut.
  L’Institut National d’Hygiène INH, selon Mme Kéré Banla Abiba, la Directrice Générale contribue à l’action du ministère de la santé et de la protection sociale avec la séance de dépistage gratuit et volontaire à l’endroit de la population.
  « Ce dépistage, permettra à la population de connaitre son statut afin d’être pris en charge s’ils sont positifs au dépistage. L’Institut National d’Hygiène INH, ne prend pas en charge les malades de l’hépatite B, mais fait des tests de dépistage et les structures appropriées se chargent du suivi des patients », a-t-elle précisé.
  Il faut relever qu’en dehors l’Institut National d’Hygiène, le CHU Campus, le CHU Sylvanus Olympio et d’autres formations sanitaires sur l’étendue du territoire font également le test de dépistage de l’hépatite B.L’analyse consiste à chercher le marqueur HBS responsable de la maladie. A cette première expérience de dépistage gratuit.
  Selon l’OMS, environ 240 millions de personnes sont atteintes d’une infection chronique par le virus de l’hépatite B. environ 780 000 personnes meurent chaque année dans le monde des suites d’une infection par l’hépatite B notamment de cirrhose ou de cancer du foie. La prévalence est forte en Afrique subsaharienne et dans l’Est de l’Asie. Au Togo, une étude réalisée en 2010 chez les jeunes de 15 à 24 ans a montré que la prévalence de l’antigène HBs (8% région maritime) dépasse 23% dans certaines régions du pays (40% de prévalence à Kara et savanes). Les recherches dans les registres des hôpitaux et des laboratoires d’analyse médicales ont révélé des taux qui varient entre 10,8 et 37,4%.
  Malheureusement, le Togo ne dispose pas de programme national de prise en charge. Il serait question d’obtenir un protocole de prévention et de la prise en charge des populations souffrant de l’hépatite B. L’hépatite virale B a les mêmes modes de transmission que le VIH/SIDA en plus de la transmission par contact de la sueur infectée. 
Service de communication du MSPS