Rapprocher les services de santé des populations des zones reculées, telle est la vision du gouvernement togolais,  que le ministère de la santé s’emploie à mettre en œuvre.  Depuis ce 23 octobre 2019, les cliniques mobiles mises à la disposition des régions sanitaires par le gouvernement à travers le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC)  sont entrées en actions dans plusieurs localités rurales du pays.

Les cliniques mobiles, constituent l’un des volets santé du Programme d’urgence de Développement Communautaire PUDC. En effet elles viennent d’entrer dans leur phase effective avec le démarrage des consultations médicales dans certaines localités rurales du pays. 

L’objectif de cette initiative est de réduire les disparités et les inégalités en matière d’accès aux services de santé de base et de permettre aux communautés défavorisées de bénéficier équitablement des soins de santé. Sur place, des consultations sont offertes gratuitement et ce, pour plusieurs jours. Les cliniques mobiles compensent le déséquilibre existant entre les régions en matière d’accès aux infrastructures sanitaires et aux soins de santé de base, particulièrement pour les populations vivant dans les zones les plus reculées du territoire national. Il s’agit des stratégies avancées, proposées pour la fourniture des services intégrés de santé de base et des services spécialisés complémentaires. Elles permettront au Togo d’accélérer la réalisation de la couverture sanitaire universelle. 

Le déploiement des cinq premières cliniques mobiles à raison d’une clinique par région répond exactement aux aspirations du Chef de l’Etat, ceci dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND). Ces cliniques avaient été réceptionnées et remises officiellement aux régions par le Chef de l’Etat en février 2019 à Kanté au Nord Togo.

Piloté par le ministère de la santé et de l’hygiène publique, le déploiement des cliniques mobiles va permettre dès la première année de leur mise en service, à près de 277 000 togolaises et togolais d’être consultés directement dans leurs communautés respectives.  Cela représente une accélération de l’accès des populations à des services de soins de qualité dans l’esprit des objectifs de développement durable, particulièrement ceux vivant  à plus de cinq kilomètres d’une formation sanitaire, souvent dans des localités difficilement accessibles, surtout en saison de pluies. 
 

Service de communication du MSHP