La journée mondiale des Toilettes est un événement spécial qui se déroule pendant une période bien déterminée au cours de laquelle on délivre un paquet de services préventifs et promotionnels surtout pour la survie de l’enfant. Cette Journée Mondiale des Toilettes traduit la volonté du gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, de mener une croisade contre la persistance des maladies meurtrières de l’enfance. La réduction de ces maladies ne sera possible que par la conjugaison de nos efforts, en étant unis et solidaires afin de relever tous les défis de la Santé Publique. C’est dans ce cadre qu’a été organisée une conférence de presse, présidée par le ministre de la santé et de la protection sociale, Prof Moustafa MIJIYAWA en présence du docteur Isselmou BOUKHARY, représentant résident de l’UNICEF au Togo, pour lancée officiellement les activités prévues pour cette initiative.
La santé est un puissant levier de développement socio-économique et de paix et ce jour, 17 novembre 2017 constitue encore une date à retenir dans l’histoire, car elle marque la preuve palpable de notre volonté d’enrayer certaines maladies qui sont des maux qui freinent l’évolution harmonieuse des enfants et des jeunes, espoir de demain. Il s’agit des maladies d’origine hydro-fécale, des parasitoses et maladies diarrhéiques et donc des maladies infectieuses évitables par l’hygiène et l’assainissement.
« Dans le monde, 2,5 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires correctes, c’est-à-dire qu’aujourd’hui dans le monde, 1 personne sur 3 n’a pas accès à un équipement sanitaire digne de ce nom : nous voulons parler des latrines, WC ou toilettes, urinoirs, douches, lavoirs, puisards, laves mains, etc. Par conséquent, 1,1 milliards de personnes font leurs besoins dans la nature. Pour cela, l’Organisation des Nations Unies (ONU) veut éradiquer en partie ce problème de défécation à l’air libre pour sauver l’humanité d’un manque d’hygiène criant. Alors, le 19 novembre de chaque année a été décrété Journée Mondiale des Toilettes par l’Organisation des Nations Unies ». A souligné le docteur Isselmou BOUKHARY, représentant résident de l’UNICEF au Togo
Le gouvernement togolais a bénéficié depuis 2013, d’un programme du Fonds Mondial pour l’Assainissement ou Global Sanitation Fund (GSF) pour la promotion de l’hygiène et l’assainissement dans les régions des Savanes, de la Kara et une partie des Plateaux. La mise en œuvre a commencé dans les communautés rurales en 2014. Le programme GSF s’inscrit dans la vision plus large de l’initiative Togo sans défécation à l’air libre « Togo SANDAL » inspirée de l’objectif 6.2 des ODD qui stipule « D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes en situation vulnérable ». Ce programme, a pour objectif central d’assurer aux populations rurales et péri urbaines des zones ciblées un accès durable et équitable aux services d’assainissement, avec de bonnes pratiques d’hygiène. Sa mise en œuvre a conduit à la réduction de la défécation à l’air libre dans les zones cibles d’exécution à travers l’autoréalisation et l’utilisation des latrines dans les concessions et écoles. Il s’agit d’une approche qui consiste à encourager la communauté à analyser sa propre situation en matière d’assainissement, ses pratiques en matière de défécation et leurs conséquences, suscitant ainsi une action collective visant à atteindre l’état de Fin de Défécation à l’Air Libre (FDAL) tout en mettant l’accent sur les pratiques communautaires.
Le secteur de l’hygiène et de l’assainissement est caractérisé par un important déficit en infrastructures d’assainissement d’une part et, d’autre part, par un manque de bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement au sein des populations. Ainsi, seulement 35,6% des ménages utilisent des installations sanitaires améliorées au niveau national et 12% des ménages en milieu rural et semi-urbain (GSF Progress Report 2015/Togo).
Depuis le démarrage du programme en 2014 jusqu’en juin 2017, au total 333 079 personnes (dont 173 201 femmes et 159 878 hommes) vivent dans 511 villages qui ont mis fin à la défécation à l’air libre (maintenus dans le statut FDAL) et ont accès aux dispositifs de lavage des mains dans 11 districts du pays. Ce chiffre représente 27,6% de la cible totale du programme ; 356 145 personnes utilisent des latrines améliorées depuis le démarrage du programme dont 3925 personnes vulnérables, 434 personnes en situation de handicap physique et 316 personnes en situation d’handicap visuel.
« La collaboration intersectorielle et le partenariat à tous les niveaux, avec des mécanismes de coordination stables ont contribué à la bonne mise en œuvre de cette approche ATPC. C’est le lieu d’inviter toute la population, enfants, femmes, hommes, jeunes, parents, responsables, autorités administratives, politiques, traditionnelles et religieuses à saisir cette occasion pour s’investir dans la construction et l’utilisation des toilettes et la pratique de l’hygiène. J’invite les communicateurs, les journalistes et les animateurs des médias publics et privés à s’impliquer fortement en se mobilisant pour informer et déclencher les communautés. La réduction de ces maladies ne sera possible que par la conjugaison de nos efforts, en étant unis et solidaires afin de relever tous les défis de la Santé Publique. Nous devons donc appuyer fortement les actions de déclenchement continu des populations à travers tous les acteurs tels que le Conseil de Concertation en Assainissement de Base au Togo (CCABT), les ONGs, les services techniques, les medias et journalistes. De même, nous devons célébrer dans les cantons/villages l’étape de Fin de Défécation à l’Air Libre ». A déclaré le ministre de la santé et de la protection sociale, Prof Moustafa MIJIYAWA.
La journée mondiale des Toilettes est un événement spécial qui se déroule pendant une période bien déterminée au cours de laquelle on délivre un paquet de services préventifs et promotionnels surtout pour la survie de l’enfant. Cette Journée Mondiale des Toilettes traduit la volonté du gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, de mener une croisade contre la persistance des maladies meurtrières de l’enfance.
La santé est un puissant levier de développement socio-économique et de paix et ce jour, 17 novembre 2017 constitue encore une date à retenir dans l’histoire, car elle marque la preuve palpable de notre volonté d’enrayer certaines maladies qui sont des maux qui freinent l’évolution harmonieuse des enfants et des jeunes, espoir de demain. Il s’agit des maladies d’origine hydro-fécale, des parasitoses et maladies diarrhéiques et donc des maladies infectieuses évitables par l’hygiène et l’assainissement.
« Dans le monde, 2,5 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires correctes, c’est-à-dire qu’aujourd’hui dans le monde, 1 personne sur 3 n’a pas accès à un équipement sanitaire digne de ce nom : nous voulons parler des latrines, WC ou toilettes, urinoirs, douches, lavoirs, puisards, laves mains, etc. Par conséquent, 1,1 milliards de personnes font leurs besoins dans la nature. Pour cela, l’Organisation des Nations Unies (ONU) veut éradiquer en partie ce problème de défécation à l’air libre pour sauver l’humanité d’un manque d’hygiène criant. Alors, le 19 novembre de chaque année a été décrété Journée Mondiale des Toilettes par l’Organisation des Nations Unies ». A souligné le docteur Isselmou BOUKHARY, représentant résident de l’UNICEF au Togo
Le gouvernement togolais a bénéficié depuis 2013, d’un programme du Fonds Mondial pour l’Assainissement ou Global Sanitation Fund (GSF) pour la promotion de l’hygiène et l’assainissement dans les régions des Savanes, de la Kara et une partie des Plateaux. La mise en œuvre a commencé dans les communautés rurales en 2014. Le programme GSF s’inscrit dans la vision plus large de l’initiative Togo sans défécation à l’air libre « Togo SANDAL » inspirée de l’objectif 6.2 des ODD qui stipule « D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes en situation vulnérable ». Ce programme, a pour objectif central d’assurer aux populations rurales et péri urbaines des zones ciblées un accès durable et équitable aux services d’assainissement, avec de bonnes pratiques d’hygiène. Sa mise en œuvre a conduit à la réduction de la défécation à l’air libre dans les zones cibles d’exécution à travers l’autoréalisation et l’utilisation des latrines dans les concessions et écoles. Il s’agit d’une approche qui consiste à encourager la communauté à analyser sa propre situation en matière d’assainissement, ses pratiques en matière de défécation et leurs conséquences, suscitant ainsi une action collective visant à atteindre l’état de Fin de Défécation à l’Air Libre (FDAL) tout en mettant l’accent sur les pratiques communautaires.
Le secteur de l’hygiène et de l’assainissement est caractérisé par un important déficit en infrastructures d’assainissement d’une part et, d’autre part, par un manque de bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement au sein des populations. Ainsi, seulement 35,6% des ménages utilisent des installations sanitaires améliorées au niveau national et 12% des ménages en milieu rural et semi-urbain (GSF Progress Report 2015/Togo).
Depuis le démarrage du programme en 2014 jusqu’en juin 2017, au total 333 079 personnes (dont 173 201 femmes et 159 878 hommes) vivent dans 511 villages qui ont mis fin à la défécation à l’air libre (maintenus dans le statut FDAL) et ont accès aux dispositifs de lavage des mains dans 11 districts du pays. Ce chiffre représente 27,6% de la cible totale du programme ; 356 145 personnes utilisent des latrines améliorées depuis le démarrage du programme dont 3925 personnes vulnérables, 434 personnes en situation de handicap physique et 316 personnes en situation d’handicap visuel.
« La collaboration intersectorielle et le partenariat à tous les niveaux, avec des mécanismes de coordination stables ont contribué à la bonne mise en œuvre de cette approche ATPC. C’est le lieu d’inviter toute la population, enfants, femmes, hommes, jeunes, parents, responsables, autorités administratives, politiques, traditionnelles et religieuses à saisir cette occasion pour s’investir dans la construction et l’utilisation des toilettes et la pratique de l’hygiène. J’invite les communicateurs, les journalistes et les animateurs des médias publics et privés à s’impliquer fortement en se mobilisant pour informer et déclencher les communautés. La réduction de ces maladies ne sera possible que par la conjugaison de nos efforts, en étant unis et solidaires afin de relever tous les défis de la Santé Publique. Nous devons donc appuyer fortement les actions de déclenchement continu des populations à travers tous les acteurs tels que le Conseil de Concertation en Assainissement de Base au Togo (CCABT), les ONGs, les services techniques, les medias et journalistes. De même, nous devons célébrer dans les cantons/villages l’étape de Fin de Défécation à l’Air Libre ». A déclaré le ministre de la santé et de la protection sociale, Prof Moustafa MIJIYAWA.
La journée mondiale des Toilettes est un événement spécial qui se déroule pendant une période bien déterminée au cours de laquelle on délivre un paquet de services préventifs et promotionnels surtout pour la survie de l’enfant. Cette Journée Mondiale des Toilettes traduit la volonté du gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, de mener une croisade contre la persistance des maladies meurtrières de l’enfance.
Service de Communication du MSPS