Du 22 au 23 novembre 2017 s’est tenue à l’Hôtel Palm Beach de Ouagadougou, les travaux de la Troisième Rencontre OOAS et communicateurs de la CEDEAO sur les questions de santé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la Secrétaire Générale du Ministère de la Santé du Burkina Faso, Dr Francine Ouedraogo Douambaen présence du Directeur Général de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), Dr Xavier Crespin et du Président du réseau des communicateurs de la CEDEAO sur les questions de santé, Aloysé Waly Diouf.
Une soixantaine de participants, essentiellement des journalistes et responsables de communication des ministères en charge de la santé, membres du réseau des communicateurs sur les questions de santé de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont pris part les 22 et 23 novembre à Ougadougou au Burkina Faso à une rencontre de partage d’information sur les activités de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS). Cette 3e rencontre du genre est également une occasion pour les communicateurs sur les questions de santé de discuter des acquis et des insuffisances de leur réseau.
Une soixantaine de participants, essentiellement des journalistes et responsables de communication des ministères en charge de la santé, membres du réseau des communicateurs sur les questions de santé de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont pris part les 22 et 23 novembre à Ougadougou au Burkina Faso à une rencontre de partage d’information sur les activités de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS). Cette 3e rencontre du genre est également une occasion pour les communicateurs sur les questions de santé de discuter des acquis et des insuffisances de leur réseau.
Il s’est agit pour les délégués de mettre à jour leur niveau de connaissance sur les activités de l’OOAS ; d’examiner le niveau de mise en œuvre des recommandations de 2016 et les correctifs nécessaires, de déterminer la collaboration des membres du réseau des communicateurs sur les sites web et les réseaux sociaux et de définir une série d’activités à mettre en œuvre dans un court, moyen ou long terme. A cet effet, ils ont suivi des exposés sur l’état des réalisations du plan stratégique 2016-2020 de l’OOAS, l’état des lieux de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent/jeune et dividende démographique dans la région ouest-africaine, l’état de mise en œuvre de la Déclaration d’Abuja, les projet en cours d’exécution à l’OOAS et le Partenariat Privé-Public à l’OOAS. S’agissant des activités et de la vie du réseau des communicateurs, les participants ont débattu des activités de communications de l’OOAS et des pays de la CEDEAO, de la refondation du site web de l’OOAS. Ils ont aussi discuté des activités et perspectives des spécialistes en communication en santé, notamment en P/MTN (Paludisme/Maladies Tropicales Négligées). Des travaux en groupe et exposés des Termes de référence (TDR) ont permis aux participants de définir les activités communes de communication pour l’année 2018, la collaboration des membres du réseau des communicateurs sur les sites web et les réseaux sociaux et à la contribution attendues de l’OOAS et des pays.
La secrétaire général du ministère de la Santé du Burkina Faso, Dr Francine Ouédraogo Douamba a relevé que l’idée de création en 2015 à Abidjan du réseau des communicateurs de la CEDEAO sur les questions de santé à l’initiative de l’OOAS et de ses partenaires a été de toute évidence une œuvre utile de la vision de la problématique de la santé qui inclus à la fois les aspects techniques et médicaux, et d’autres spécialités telles les technologies de l’information et de la communication. Elle indiqué que le rôle des communicateurs dans la mobilisation sociale, leurs interventions dans le domaine de la santé sont primordiales pour soutenir les initiatives visant la promotion d’un bien-être pour les populations. « Les professionnels de la communication tout genre confondu sont incontournables dans la recherche et la mise en œuvre des solutions à plusieurs problèmes de santé à travers notamment leur collaboration avec les agents de santé dans le cadre des programmes de sensibilisation », a-t-elle conclu.
Le directeur général de l’OOAS, Dr Xavier Crespin a exhorté les communicateurs à faire preuve de créativité et surtout d’avoir tous les jours à l’esprit que la bonne information est tout aussi importante que les autres besoins humains et donc nécessaire à l’épanouissement des populations. Il a exhorté les participants à faire preuve de créativité et surtout d’avoir tous les jours à l’esprit que la bonne information est tout aussi importante que les autres besoins humains et donc nécessaire à l’épanouissement de nos populations.
Le directeur général de l’OOAS a encouragé les participants à être présent sur les plateformes appropriées de communication des pays membres de la CEDEAO et celles de l’OOAS qui, dans le cadre de son développement institutionnel a entrepris de refondre son site web dont l’un des objectifs est de servir d’espace de collaboration pour différents types de productions imprimées et audiovisuelles. Il est à noter que l’état des réalisations du plan stratégique 2016- 2020 a été largement présenté aux participants par le Directeur Général de l’OOAS qui a dans son exposé insisté sur les progrès enregistrés par l’organisation dans la lutte contre la maladie, en dépit de la récurrence des épidémies de rougeole, méningite et choléra dans certains pays, tout comme l’apparition de la fièvre de la vallée du rift au Niger et la fièvre de Lassa au Nigéria en 2016. Au cours de la même année il a été notifié des cas d’ictère, de Zika, de dingue de polio, de paludisme, de tuberculose souvent associés au VIH, avec des cas de résistance aux médicaments. Le Directeur Général a également souligné l’insuffisance de la couverture en ARV et beaucoup d’accouchements à domicile. Par ailleurs, il a fait état de la recrudescence des maladies non transmissibles, à savoir : l’hypertension artérielle, le diabète, les cancers qui ont doublé dans la sous-région entre 1990 et 2015.
Un autre constat est que, l’OOAS a mobilisé d’importantes ressources ces dernières années, avec 19 projets dont 11 en cours. Par ailleurs, il a souligné que, des défis comme la gestion des épidémies, la mise en œuvre des recommandations et résolutions, la gestion des ressources, les justificatifs dans les délais sont à relever au niveau des pays membres.
Toutefois, des perspectives dont entre autres le PPP, l’approche « une seule santé » permettent d’espérer dans la promotion de la santé.
En ce qui concerne la déclaration d’Abuja, malgré des avancées, les pays ne sont pas arrivés à respecter leur engagement à mettre à la disposition des 15% de son budget national au secteur de la santé. Il ressort également de l’exposé du Directeur Général de l’OOAS que, la santé de la mère et de l’enfant reste une préoccupation dans l’espace CEDEAO aggravée par le changement climatique, la croissance démographique non maitrisée, l’âge au premier mariage chez les filles, faible prévalence contraceptive, insuffisance de structures dédiées aux nombreux jeunes et adolescents.
Pour rappel c’est le Togo qui a présidé les travaux de cette rencontre conformément aux principes de la CEDEAO.
La secrétaire général du ministère de la Santé du Burkina Faso, Dr Francine Ouédraogo Douamba a relevé que l’idée de création en 2015 à Abidjan du réseau des communicateurs de la CEDEAO sur les questions de santé à l’initiative de l’OOAS et de ses partenaires a été de toute évidence une œuvre utile de la vision de la problématique de la santé qui inclus à la fois les aspects techniques et médicaux, et d’autres spécialités telles les technologies de l’information et de la communication. Elle indiqué que le rôle des communicateurs dans la mobilisation sociale, leurs interventions dans le domaine de la santé sont primordiales pour soutenir les initiatives visant la promotion d’un bien-être pour les populations. « Les professionnels de la communication tout genre confondu sont incontournables dans la recherche et la mise en œuvre des solutions à plusieurs problèmes de santé à travers notamment leur collaboration avec les agents de santé dans le cadre des programmes de sensibilisation », a-t-elle conclu.
Le directeur général de l’OOAS, Dr Xavier Crespin a exhorté les communicateurs à faire preuve de créativité et surtout d’avoir tous les jours à l’esprit que la bonne information est tout aussi importante que les autres besoins humains et donc nécessaire à l’épanouissement des populations. Il a exhorté les participants à faire preuve de créativité et surtout d’avoir tous les jours à l’esprit que la bonne information est tout aussi importante que les autres besoins humains et donc nécessaire à l’épanouissement de nos populations.
Le directeur général de l’OOAS a encouragé les participants à être présent sur les plateformes appropriées de communication des pays membres de la CEDEAO et celles de l’OOAS qui, dans le cadre de son développement institutionnel a entrepris de refondre son site web dont l’un des objectifs est de servir d’espace de collaboration pour différents types de productions imprimées et audiovisuelles. Il est à noter que l’état des réalisations du plan stratégique 2016- 2020 a été largement présenté aux participants par le Directeur Général de l’OOAS qui a dans son exposé insisté sur les progrès enregistrés par l’organisation dans la lutte contre la maladie, en dépit de la récurrence des épidémies de rougeole, méningite et choléra dans certains pays, tout comme l’apparition de la fièvre de la vallée du rift au Niger et la fièvre de Lassa au Nigéria en 2016. Au cours de la même année il a été notifié des cas d’ictère, de Zika, de dingue de polio, de paludisme, de tuberculose souvent associés au VIH, avec des cas de résistance aux médicaments. Le Directeur Général a également souligné l’insuffisance de la couverture en ARV et beaucoup d’accouchements à domicile. Par ailleurs, il a fait état de la recrudescence des maladies non transmissibles, à savoir : l’hypertension artérielle, le diabète, les cancers qui ont doublé dans la sous-région entre 1990 et 2015.
Un autre constat est que, l’OOAS a mobilisé d’importantes ressources ces dernières années, avec 19 projets dont 11 en cours. Par ailleurs, il a souligné que, des défis comme la gestion des épidémies, la mise en œuvre des recommandations et résolutions, la gestion des ressources, les justificatifs dans les délais sont à relever au niveau des pays membres.
Toutefois, des perspectives dont entre autres le PPP, l’approche « une seule santé » permettent d’espérer dans la promotion de la santé.
En ce qui concerne la déclaration d’Abuja, malgré des avancées, les pays ne sont pas arrivés à respecter leur engagement à mettre à la disposition des 15% de son budget national au secteur de la santé. Il ressort également de l’exposé du Directeur Général de l’OOAS que, la santé de la mère et de l’enfant reste une préoccupation dans l’espace CEDEAO aggravée par le changement climatique, la croissance démographique non maitrisée, l’âge au premier mariage chez les filles, faible prévalence contraceptive, insuffisance de structures dédiées aux nombreux jeunes et adolescents.
Pour rappel c’est le Togo qui a présidé les travaux de cette rencontre conformément aux principes de la CEDEAO.
Service de communication du MSPS