Le mercredi 17 décembre 2025 à Kpalimé, le secrétaire général du ministère de la santé, de l’hygiène publique, de la couverture sanitaire universelle et des assurances, Dr WOTOBE Kokou, a présidé, au nom du ministre Jean-Marie Koffi Ewonoule TESSI, le lancement de l’atelier d’orientation et d’information sur l’outil « One Plan, One Budget, One Report » (OP-OB-OR).

La rencontre a regroupé des représentants des institutions de la République, des différents départements ministériels, dont celui du ministère de la santé, de l’hygiène publique, de la couverture sanitaire universelle et des assurances, de la société civile et du secteur privé.

L’outil (OP-OB-OR) promeut un plan stratégique national unique pour toutes les activités, tous les projets et toutes les parties prenantes dans le secteur de la santé; Il s’assure que tous les financements disponibles pour les activités de santé (provenant de sources gouvernementales et de donateurs) sont efficacement regroupés et transitent par les canaux gouvernementaux et permet un suivi unique et standardisé des progrès basés sur un ensemble d’indicateurs définis au niveau pays pour tout projet, et toutes activités dans le secteur de la santé.

Pendant trois jours d’échanges approfondis, cette rencontre a permis de présenter de manière structurée le concept OP/OB/OR, ses principes fondamentaux, ses avantages notamment en matière d’efficience, de transparence et de redevabilité ainsi que les acquis et les enseignements tirés d’expériences menées dans d’autres pays. Elle a également offert l’occasion d’expliquer en détail les domaines et critères de l’outil d’évaluation OP/OB/OR, en particulier la planification, la budgétisation, le suivi-évaluation et le rapportage, tout en alimentant cet outil par un diagnostic du secteur et l’identification des priorités d’amélioration.

Cette initiative bénéficie de l’appui technique et financier du projet « Accès Universel aux Services de Santé Sexuelle et Reproductive au Togo (AUSSSR).

L’outil « OP-OB-OR » devra à terme résoudre entre autres, l’insuffisance dans l’alignement du financement extérieur sur les priorités gouvernementales, le manque de coordination entre les acteurs et les sources de financement, le sous-financement du secteur limitant les capacités d’investissement et la forte dépendance à l’aide extérieure, rendant le système instable.