Le secrétaire général du ministère de la santé, de l’hygiène publique, de la couverture sanitaire universelle et des assurances, Dr WOTOBE Kokou, a présidé ce jeudi 18 décembre 2025, au nom du ministre Jean-Marie Koffi Ewonoule TESSI, la cérémonie de clôture de la 14ᵉ Réunion Annuelle du Partenariat de Ouagadougou.

Pendant trois jours d’échanges intenses, cette rencontre a été le théâtre d’un dialogue régional franc, engagé et résolument tourné vers l’action, autour du thème « Accélérer le financement domestique des Droits et Santé Sexuels et Reproductifs : quelles stratégies pour un engagement durable ? »
Les travaux ont permis de dresser un état des lieux desDroits et Santé Sexuels et Reproductifs, DSSR, dans la région ouest-africaine. Les participants ont analysé les effets concrets de la réduction des financements extérieurs, exploré les trajectoires nationales de financement domestique, partagé les expériences de résilience des pays en contexte de crise et mis en lumière les innovations possibles à porter ensemble avec toutes les parties prenantes, notamment les gouvernements, les jeunes, la société civile et le secteur privé.

Les panels consacrés à la sécurisation des produits de santé reproductive, à la continuité des financements, à la mobilisation politique, ainsi qu’aux financements innovants ont rappelé une vérité essentielle selon laquelle la souveraineté sanitaire commence par un engagement financier endogène fort et assumé.
Prononçant le discours de clôture, au nom du ministre Jean-Marie Koffi Ewonoule TESSI, le secrétaire général du ministère de la santé, de l’hygiène publique, de la couverture sanitaire universelle et des assurances, Dr WOTOBE Kokou a indiqué que le Togo, en accueillant cette rencontre, réaffirme son engagement à poursuivre les réformes en cours dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle, à renforcer l’intégration de la planification familiale dans les services de santé maternelle et infantile, et à promouvoir une approche multisectorielle et inclusive de la santé reproductive. Il a également déclaré que « la réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou 2025 ne doit pas être une fin en soi. Elle doit être un point de départ renouvelé, un moment où nos pays passent des diagnostics aux décisions, et des engagements aux investissements concrets ».

Les recommandations issues de cette réunion constituent une feuille de route précieuse. Leur mise en œuvre effective dépendra de la capacité collective à maintenir le dialogue, à assurer le suivi et à traduire les paroles en actions mesurables au niveau national et régional.
