L’Agence Nationale de Protection Civile, ANPC organise tous les ans des exercices de simulation qui impliquent tous les secteurs d’activités. Et cette année, le ministère de la santé et de l’hygiène publique a pris une part active dans le déroulement des activités à travers une équipe pluridisciplinaire. D’ores et déjà, l’équipe était en place dans la zone des opérations avec la participation du niveau central, de l DPS concernés et des RFS/ICP et des ASC. Jeudi 21 mars, il s’est déroulé une simulation d’épidémie de cholera avec donc le déclenchement des soins et l’intensification desdits soins le vendredi 22 mars.
Il y a eu des séances de dépistage et des opérations chirurgicales avec la participation conjointe des services du ministère de la santé, des services de santé des Armées et de l’ONG Aimes Afrique le tout dans le respect des textes et procédures en vigueur. Le bilan brut donne ceci :
- Dépistage : total : 213; HTA:55; HTA+diabète:48; Diabète : 05
- Chirurgie: total:140; personnes opérées : 93 dont 13 enfants
- Ophtalmo : total : 209; personnes opérées 50 (46 cataracte et 04 ptérygion)
Intitulé Shilo Ahoe, il s’est déroulé dans les villages de Kossi-Kopé, Gbondjohoe et Lawson-Kopé. La simulation reposait sur une inondation massive provoquée par de fortes pluies nécessitant le déversement d’eau du barrage de Nangbeto, inondant des villages situés sous le barrage et créant des centaines de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
L’exercice a été conçu pour tester la capacité de l’ANPC à informer les populations touchées sur le danger par le biais de systèmes d’alerte précoce et à mobiliser rapidement des ressources pour fournir une assistance aux zones et aux populations touchées. Plus de 250 premiers intervenants togolais y ont participé, notamment des pompiers, des gendarmes, des policiers, des soldats, des médecins et des experts environnementaux et sociaux. Du côté américain, 13 instructeurs du NDGN et trois spécialistes de l’Office of Foreign Catastrophe Assistance de l’Agence américaine pour le développement international (OFDA / USAID) ont participé.
Des centaines d’acteurs issus des populations de la zone cible ont également participé.
Le coût total de l’exercice était d’environ 45 millions de FCFA, fourni par l’US AFRICOM.L’exercice s’est achevé par une cérémonie de clôture et une visite de personnalités au centre des opérations et au poste de secours mis en place pour assister les personnes déplacées, le 22 mars, en présence du Secrétaire Général du ministère togolais de la Sécurité et de la Protection civile, et du chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis, Michael DeTar.
Dans ses remarques, le Chargé DeTar a souligné la force durable de la coopération militaire entre les États-Unis et le Togo et ses avantages pour les populations des deux pays.
«Cet exercice, le plus important programme mis en place par la Garde nationale du Dakota du Nord au Togo, est le type de formation réaliste indispensable pour atteindre les objectifs communs de nos pays en matière de sécurité et de sûreté de la population», a déclaré DeTar.
L’exercice faisait partie du programme de partenariat avec l’État, dans le cadre duquel des unités de la Garde nationale de l’armée américaine collaboraient avec les forces armées d’un pays partenaire dans le cadre d’une relation de coopération mutuellement bénéfique. Le programme comprend maintenant 75 partenariats avec 81 pays du monde entier. Le NDNG est partenaire du Togo depuis 2014 et a, à ce jour, mené 14 engagements majeurs avec les forces de sécurité togolaises, notamment des formations à la préparation aux catastrophes, à l’ingénierie du combat, à la sensibilisation aux EEI, etc.
Il est à noter que dans le cadre du programme de partenariat entre la Garde nationale du Dakota du Nord (NDNG) ici en photo, et la République du Togo, des forces militaires américaines et des spécialistes des secours en cas de catastrophe du gouvernement américain se sont associés à l’Agence nationale de protection civile (ANPC) du ministère de la Sécurité et de la Protection civile pour organiser un exercice de simulation de crise testant la capacité de l’ANPC à faire face à une catastrophe naturelle provoquée par une inondation dans les préfectures de Moyen Mono et de Haho.