La gestion des urgences de santé publique dans la région africaine de l’OMS au centre de la conférence de presse de l’OMS-Afrique

La gestion des urgences de santé publique dans la région africaine de l’OMS au centre de la conférence de presse de l’OMS-Afrique

Gestion des urgences

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Le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a animé, le jeudi 25 août, une conférence de presse en mode hybride dans le cadre de la 72ème session du comité régional de l’OMS à Lomé ont débattu des questions de santé sur le continent. Cette rencontre de presse a été co-animée par la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, le ministre togolais en charge de la Santé, Pr Moustapha MIJIYAWA et le ministre de la Santé de l’Ouganda, Dr Jane Ruth ACENG.

Les professionnels des médias ont été entretenus sur des thématiques relatives aux tendances actuelles de la Covid-19, la variole du singe, la flambée d’Ebola et la crise sanitaire dans la Corne de l’Afrique. Ils ont aussi évoqué des questions relatives à la drépanocytose, à la tuberculose, à la poliomyélite, à la médecine traditionnelle africaine, aux maladies non transmissibles telles que l’hypertension et les différents types de cancers.

La situation épidémiologique de la variole du singe, marquée par une prévalence accrue a amené l’OMS à déclarer cette maladie comme « une urgence de santé publique », a expliqué la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Elle a invité les Etats à miser sur la prévention et a salué par ailleurs les efforts des pays africains dans la lutte contre la Covid-19. Dr Moeti a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner l’Afrique dans la lutte contre toutes sortes de maladies et d’épidémies. Elle a exhorté les Etats à investir désormais dans l’innovation et la science car, la « santé est très importante pour le développement économique ».

Les ministres togolais et ougandais ont reconnu la vulnérabilité des services de santé et relevé que le coronavirus a perturbé ces services dans tous les pays. Le ministre MIJIYAWA a appelé les populations à ne pas négliger les maladies non transmissibles (MNT). Au Togo, les MNT affectent beaucoup plus les personnes de plus de 40 ans. Le ministre a conseillé des activités sportives et un nouveau mode d’alimentation en évitant de manger trop salé, trop sucré. La ministre Ougandaise a, quant à elle, mis l’accent sur la nécessité de valoriser et de promouvoir la médecine traditionnelle à l’instar de la Chine.

Service de Communication du MSHPAUS