L’Organisation Panafricaine de Lutte pour la santé (OPALS), fait son bilan

L’Organisation Panafricaine de Lutte pour la santé (OPALS), fait son bilan

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Renforcer les formations sanitaires pour l’amélioration des soins de qualités pour la santé de la mère et de l’enfant, telle est l’objectif poursuivi par l’Organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé(OPALS) dans sa mission du diagnostic et d’état des lieux des 7 sites de Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence (SONU B) potentiels démarré depuis 2012.
 
  En fin de mission c’est le lieu de faire la restitution de ce qui a été fait depuis ces deux ans. Il été donc organisé les 02 et 03 juillet 2015 par le Ministère de la Santé en collaboration avec l’Organisation Panafricaine de lutte pour la Santé, OPALS, une réunion de validation nationale des sites pour la promotion de la santé de la reproduction.

  « D’après l’étude, des efforts ont été fait au niveau des fonctions SONU B qui étaient dix à l’époque et une vingtaine aujourd’hui », souligne N’tapi KASSOUTA, Médecin de santé publique/Chef de la division sanitaire.  Ces efforts ont permis de réduire la mortalité maternelle et néonatale qui sont passées, respectivement de 478 en 1998 (EDST 2) à 417 en 2010 (4ème RGPH) et à 401 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en 2013 (EDST 3). Pour les décès néonataux, ils sont passés de 42 à 39 puis à 27 pour 1000 naissances vivantes selon les même études.
Selon le principe de base de l’OMS, il faut au moins 4 formations sanitaires pour les SONU de base pour 500 000 habitants. « C’est un minimum pour lequel on se force de les renforcer pour qu’elles mènent des soins de qualité pour la mère et l’enfant. Nous mettons surtout le point sur l’accouchement sous toute ses formes pour éviter que les femmes de partout soient transférées dans des gros hôpitaux avec toutes les conséquences que cela apporte»,  ajoute N’tapi KASSOUTA, Médecin de santé publique/ Chef de la division sanitaire

  Le développement de la santé maternelle et infantile étant un gage de productivité du pays, on devra alors s’assurer de la disponibilité et de la qualité des soins et services selon les normes à chaque pyramide sanitaire. L’évaluation des besoins en Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence(SONU) réalisé en 2012 par l’OPALS avec l’appui financier de l’UNFPA  constitue une référence pour le renforcement du plateau technique d’après le Représentant du Ministre de la  Santé, Mr Koku DOGBE Sika. D’après ce dernier, cette évaluation leur  a permis de se rendre compte de certaines insuffisances sur lesquelles ils devront agir pour inverser la tendance et qui demandent l’implication des parties prenantes.  « Dans sa détermination à améliorer la santé de la femme et celle de l’enfant, le Ministère de la santé fait sienne toutes les propositions qui vont y concourir. Aussi la mission de l’Organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé(OPALS) pour le diagnostic  et l’état des lieux des sites SONU B potentiels au Togo, qui fait l’objet de la présente restitution, nous permettra de revisiter nos stratégies et nos interventions », a-t-il indiqué.
  Il faut noter que l’accouchement par ventouse et la réanimation néonatale du nouveau née sont entre autre les fonctions des Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence (SONU).
 
                                                                                                          Service de Communication du MSPS