La 4ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (PO) tenue à Cotonou, en décembre 2015 a marqué un tournant décisif dans le repositionnement de la planification familiale (PF) en Afrique de l’Ouest francophone. Elle a permis non seulement de célébrer l’atteinte des 1.180.000 femmes additionnelles sous méthodes contraceptives modernes, obtenues en 4 ans par les membres du PO, mais également à ces 9 pays et le groupe clés des bailleurs de fonds, de résolument s’engager dans une nouvelle phase d’accélération visant à atteindre 2,2 millions de femmes à l’horizon 2020.
Cette ambition s’accompagne de recommandations fortes qui sont entre autres, le maintien des échanges et des visites de travail des bailleurs du PO dans les pays, afin de permettre aux parties prenantes de se pencher en profondeur, sur les avancées, les succès, mais également les difficultés et les goulots d’étranglement rencontrés par chaque pays. Ces visites de travail sont également des opportunités de plaidoyer pour ces acteurs afin de faire avancer la mise en œuvre des engagements pris par les pays du Partenariat de Ouagadougou.
En 2015, 4 pays à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal, ont reçu ces visites de travail. Cette année, la Côte d’ivoire, la Guinée et le Togo recevront à leur tour ces visites de travail, qui permettront de discuter avec un large panel d’acteurs nationaux engagés dans les questions de SR/PF, sur les avancées des trois pays dans la mise en œuvre de leur plan d’action PF.
C’est dans ce cadre que se tient à Lomé une réunion des parties prenantes de l’offre de service de la planification familiale au Togo.
« Le Partenariat de Ouagadougou a permis de relancer la PF au Togo et dans les autres pays du Partenariat. Individuellement mais aussi collectivement, les pays de partenariat ont accompli des progrès qui ont été reconnus et célébrés lors de la 4ème rencontre tenue à Cotonou en 2015. Cependant des défis restent encore à relever en vue d’assurer une atteinte effective des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Le Togo par exemple devra mettre 135 000 femmes additionnelles sous méthode PF d’ici à 2020 au titre des nouveaux engagements pris en décembre dernier dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou. L’UNFPA, en dépit du contexte économique et financier de plus en plus difficile, s’efforcera d’accompagner le Togo dans la mise en œuvre des différentes stratégies innovantes. De même, l’UNFPA continuera d’encourager tout effort de mobilisation des ressources, y compris les ressources internes pour faciliter la mise à l’échelle de ces stratégies en vue d’accroître leur impact sur la réduction de la mortalité maternelle.». A indiqué Monsieur Saturnin Epié, Représentant Résident de l’UNFPA au Togo.
« Le Partenariat de Ouagadougou a permis de relancer la PF au Togo et dans les autres pays du Partenariat. Individuellement mais aussi collectivement, les pays de partenariat ont accompli des progrès qui ont été reconnus et célébrés lors de la 4ème rencontre tenue à Cotonou en 2015. Cependant des défis restent encore à relever en vue d’assurer une atteinte effective des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Le Togo par exemple devra mettre 135 000 femmes additionnelles sous méthode PF d’ici à 2020 au titre des nouveaux engagements pris en décembre dernier dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou. L’UNFPA, en dépit du contexte économique et financier de plus en plus difficile, s’efforcera d’accompagner le Togo dans la mise en œuvre des différentes stratégies innovantes. De même, l’UNFPA continuera d’encourager tout effort de mobilisation des ressources, y compris les ressources internes pour faciliter la mise à l’échelle de ces stratégies en vue d’accroître leur impact sur la réduction de la mortalité maternelle.». A indiqué Monsieur Saturnin Epié, Représentant Résident de l’UNFPA au Togo.
« Le Togo, dans son esprit de repositionnement de la planification familiale, a mené des améliorations dans ses différents domaines à savoir l’offre, la demande, l’environnement politique. Ainsi, notre pays dispose de la loi de la Santé de la Reproduction promulguée en 2007 et a développé des textes d’application de cette loi en ce qui concerne la cellule d’inspection des structures de santé de la reproduction, les produits, méthodes et moyens de contraception et enfin la protection des prestataires des services en matière de santé de la reproduction
Au Togo, l’offre de service est suscité aussi par les sensibilisations menées à l’aide des outils de plaidoyer comme l’outil RAPID qui, en plus du fait qu’il attire l’attention de la communauté sur le danger de la discordance de l’accroissement des ressources socio culturelle et économique qui ne suit pas la démographie galopante ; implique les leaders religieux dans la promotion à partir des textes relevés tirés des saintes écritures. La contribution de l’Etat est marquée ces derniers temps par le recrutement du personnel qualifié et l’achat des produits contraceptifs qui se situe cette année à 100 millions de francs CFA. Des réflexions sont en cours pour augmenter la participation financière de l’Etat ». A Déclaré Dr TCHAMDJA Potougnima, représentant le ministre de la santé et de la protection sociale à l’ouverture des travaux.
Il s’agit au cours de cette rencontre de comprendre les progrès réalisés par le Togo dans la mise en œuvre du plan d’action sur la planification familiale, et son adaptation aux recommandations de la phase d’accélération 2016-2020, d’apprendre du ministère de la santé, l’état de mise en œuvre des engagements et réengagements pris à FP2020 et en décembre 2015 à Dakar lors de la réunion ministérielle ; de rencontrer et échanger avec toutes les parties prenantes de la planification familiale dans les pays ; de visiter quelques projets ou initiatives en matière de planification familiale ; de faire le plaidoyer pour une plus grande prise en compte de la PF dans les stratégies et politiques multisectorielles du gouvernement et de renforcer la collaboration entre acteurs y compris les points focaux, et les bailleurs pour plus d’alignement de leurs contributions aux priorités définis dans les plans d’action planification familiale.
Service de communication du MSPS